Monsieur H. a 44 ans, est appareillé d’une jambe et se déplace difficilement avec ses béquilles.
Après une séparation, Monsieur H. a été expulsé de son logement en avril 2017 ; il est tributaire du 115 ou de quelques connaissances compatissantes pour avoir un abri.
Il a fait une demande de logement social et a été reconnu prioritaire par Rennes Métropole.
Devant les « renvois de balle », Monsieur H. a écrit au Président de la République dont le cabinet a répondu. S’en est suivie une lettre comminatoire du Préfet aux instances locales du logement (21 août 2017) ; le Préfet dans une lettre de même date à Monsieur H. estimait avoir répondu à sa demande.
Depuis rien : ni les instances locales du logement, ni les associations concernées n’ont pu trouver un logement pour Monsieur H. Pis, elles le baladent de rdv en rdv et en promesses à chaque fois plus lointaines : la dernière en date est février 2019, après successivement juillet, puis dernier semestre 2018, et janvier 2019. Ça sent un peu trop la saint Glinglin.
Nous réclamons une obligation de résultat de toutes ces instances : Préfecture, Rennes Métropole, institutions…afin que Monsieur H. soit immédiatement logé.
Nous souhaitons bien sûr que de telles situations ne se reproduisent pas, surtout qu’elles risquent d’être aggravées par les dispositions de la loi ELAN qui diminue le nombre de logements adaptés.
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