Macron, « Déconnexion » !?
Des scientifiques et des membres de l’opposition reprochent au chef de l’Etat d’avoir prononcé une phrase maladroite, lors de ses vœux aux Français, samedi, sous-entendant que la crise climatique actuelle était imprévisible.
« S’étonnant de l’aspect « singulier » de ces allocutions qui « obligent à parler d’un futur qu’en vérité on ne connaît pas », le président de la République revient d’abord sur les crises de l’année écoulée. « Qui aurait pu prédire la vague d’inflation, ainsi déclenchée ? Ou la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? », s’interroge le chef de l’Etat. » https://www.lemonde.fr/politique/ar...
« Qui aurait imaginé la crise climatique ? » La question rhétorique d’Emmanuel Macron a indigné la communauté scientifique. Elle témoigne du peu d’efforts de l’État sur cette question, selon un scientifique en rébellion.
Jérôme Santolini est directeur de recherche, au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). En 2020, il a rejoint l’Appel des 1 000 scientifiques à la désobéissance civile et est devenu l’un des coordinateurs du collectif Scientifiques en rébellion.
https://reporterre.net/Pour-Macron-...
Nouveau rapport du GIEC : agir coûtera moins cher que le Business as Usual
Bon Pote. 4 avril 2022. Mis à jour le 6 avril 2022
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) https://bonpote.com/le-rapport-du-g... et le 2e sorti en février 2022 https://bonpote.com/33-milliards-de..., le 3e et dernier rapport est enfin sorti !
Après avoir présenté la compréhension physique du changement climatique, ses impacts et l’adaptation nécessaire, ce rapport fournit une évaluation mondiale et actualisée des progrès et des engagements en matière d’atténuation du changement climatique. Il explique l’évolution des efforts de réduction et d’atténuation des émissions, en évaluant l’impact des engagements nationaux en matière de climat par rapport aux objectifs d’émissions à long terme.
Ce 3e rapport fait un bilan des émissions passées et présentes, donne des perspectives d’émissions futures et des options de réduction des émissions par grands secteurs ou systèmes (énergie, transports, bâtiments, industrie, agriculture, usage des terres et alimentation, villes, etc.). Notez qu’il y a des nouveautés importantes dans le rapport complet, dont un chapitre entier sur les aspects sociaux de l’atténuation, qui explore le côté “demande”, c’est-à-dire ce qui motive la consommation et les émissions de gaz à effet de serre.
Baisser la consommation d’énergie, de viande, ou encore l’usage de la voiture individuelle ? Une première dont les politiques feraient bien de s’inspirer…