anars 56
En décembre 2009, nous présentions ici http://anars56.over-blog.org/articl... le label « Produit en Bretagne » sous un regard différent des médias classiques qui en sont les chantres (idéologie commune et recettes publicitaires obligent !). Pour mieux appâter le consommateur et la consommatrice, Produit en Bretagne mène sa communication sur la défense de l’emploi en Bretagne et le développement durable, dans une tentative de blanchiment du capitalisme local. Qu’en est-il ? L’exemple d’Armor Lux, membre actif de Produit en Bretagne, est éloquent. On vous laisse juges...
Extrait d’un article de Ouest France du 21 janvier 2011
http://www.ouest-france.fr/actu/act...
Ouest-France / Bretagne / Quimper
Tunisie : la production Armor-lux perturbée (...)
L’entreprise quimpéroise fait fabriquer là-bas une bonne partie de la production sous-traitée à l’étranger. (...)
La Tunisie occupe une place importante dans l’organisation Armor-lux. Un tiers des vêtements vendus par la marque est fabriqué en France. La Tunisie représente environ 35 % de la production délocalisée. « Nous travaillons avec une dizaine d’usines situées dans la région à l’ouest de Monastir. Ces usines sont la propriété de Français qui ont souvent quitté notre pays dans les années 90, au plus fort de la crise du textile. »
Localement, le salaire minimum est de 250-300 € pour une semaine de travail de 48 heures. Propriétaires français, encadrement partiellement français aussi. « Chacune de ces usines est spécialisée dans un produit : jeans pour l’une, chemises pour l’autre... » (...)
Second problème, le transport. « Deux fois par semaine, des camionneurs français viennent chercher la production. Les camions convergent ensuite vers le port de Tunis. Après un passage aux douanes, les remorques partent pour Marseille. »
Avant de remonter vers le centre de logistique de Quimper. Le système s’est ralenti. Surtout aux douanes car les sociétés d’import-export sont suspectées d’être sous la coupe du clan Ben Ali. (...)
Désormais, la préoccupation des donneurs d’ordres est de respecter le calendrier. « Pour les produits que nous vendons aux différentes administrations, nous disposons d’un petit stock. » Mais les mois de novembre, décembre et janvier constituent la période de pointe pour la fabrication des collections d’été qui seront placées sur les cintres à la fin des soldes d’hiver, en février. (...)