élus PG-FDG
La mobilisation du 31 mars contre le projet de loi El Khomri, de casse du Code du travail et de précarisation des salariés, a connu une mobilisation qui a plus que doublée en comparaison aux précédentes sur le même sujet. La mobilisation de la jeunesse et des salariés a été massive et déterminée. Les organisations syndicales qui contestent le texte et veulent son retrait pur et simple, ont pour cette journée de lutte, obtenu un réel succès. Il est clair que la mobilisation va encore s’accroitre et s’installer dans la durée. Le rejet est massif, le gouvernement ne peut continuer à maintenir coûte que coûte ce texte de forte régression sociale contre l’avis clair des citoyens, du monde du travail, de la jeunesse. Pour le moment il joue la stratégie de la tension. Hier, à Rennes, l’usage d’emblée de grenades de desencerclement ou lacrymogènes sur l’ensemble du cortège illustre bien cette volonté. Le principe démocratique de l’accès des manifestations au centre-ville est remis en cause par Mme la Maire. Hier, la police a mis en œuvre ce déni d’accès au centre-ville. La droite et le PS condamnent les incidents en rejetant la responsabilité sur les manifestants. C’est faux. Au-delà des tensions qui émanent de la répression policière, le vrai désordre c’est le contenu du projet de loi sur le code du travail. Cette loi aboutira à un désordre social et une situation servile des salariés. Elle est au service du grand patronat. Contrairement à tout principe démocratique, ici c’est la loi qui crée le désordre. Les manifestants doivent pouvoir continuer de dire non à cette loi sans subir de violences policières, y compris en centre-ville.
Les élus du Parti de Gauche - Front de Gauche de Rennes.