Le « dialogue social » au sein de La Poste n’existe pas.

RASSEMBLEMENT mardi 5 mars 2019

Préfecture Martenot Rennes : 12h

Depuis plusieurs mois, de nombreux bureaux de poste sont ou ont été en grève contre les réorganisations des tournées de facteurs, les modifications du métier de facteur et contre les suppressions d’emplois.

De manière symptomatique, les postiers des Hauts de Seine sont en grève depuis…plus de 10 mois contre les réorganisations qui touchent plus de 22 bureaux dans ce département.

En même temps, la direction de La Poste multiplie les entraves à l’exercice du droit syndical et accentue la répression. Le secrétaire départemental de SUD-PTT 92, Gaël Quirante, fait l’objet d’une procédure de licenciement depuis…5 ans malgré des décisions judiciaires rejetant le licenciement. Son adjoint, Yann Le Merrer, dont la direction de La Poste avait prononcé la révocation, et qui avait été réintégré sur décision de tribunal administratif, vient de se voir à nouveau l’objet d’une révocation !!!

Le syndicat SUD-PTT des Hauts de Seine qui représente 51% du personnel aux dernières élections de décembre 2018 a multiplié les luttes contre les réorganisations de la distribution des bureaux de Colombes, La Garenne, etc… les facteurs de plus de 22 bureaux sont tour à tour en grève.

Phénomène très inquiétant : depuis plus de 10 mois, la direction ne veut pas les recevoir ! Et quand les grévistes se présentent au siège de La Poste, ils sont reçus et évacués violemment par les CRS. Les facteurs d’Ille et Vilaine avaient subi le même sort au début de l’année 2018 pendant le conflit qui avait duré 132 jours.

Pourtant, la stratégie des dirigeants de La Poste a échoué : malgré une pub pesante, les nouveaux services font un flop ! Par exemple,« Veiller sur mes parents », n’a généré que 3282 contrats dans tout l’hexagone ! Quant à la banque postale, les résultats 2018 sont en fort recul (-5%) ce qui hypothèque l’avenir de La Poste et des postiers.

Partout en Ille et Vilaine, la direction veut accentuer les suppressions d’établissements (la plate forme de La Mézière) et les suppressions

Ces faits démontrent que le « dialogue social » au sein de La Poste n’existe pas. La direction passe en force sans s’occuper des instances et des syndicats, quel qu’ils soient.

Restructuration à la hussarde, répression syndicale, criminalisation du mouvement social, violence policière, la direction de La Poste et le ministre de l’économie veulent museler et marginaliser les mouvements sociaux à La Poste.

C’est pourquoi, le syndicat SUD-PTT d’ille et Vilaine organise ce rassemblement mardi 5 mars à Rennes (préfecture Martenot : 12h)

Rennes le 28 février 2019

Pour le bureau départemental

Yann Brault