Galerie du Crous de Rennes. 20, rue St Hélier.
Présentée du 5 au 19 décembre 2018, Catastase se veut la promesse d’un rebondissement. Elle se différencie du procédé photographique par son caractère sculpté, construit en amont et par son existence en 3D, obligeant le spectateur à contourner, s’approcher mais parfois aussi éviter.
Catastase est un terme grec, signifiant l’arrêt et qui fut autrefois utilisé dans la littérature et la comédie. D’où la dimension importante du récit et de la pièce de théâtre, que l’on devine sous le relief d’un plâtre, d’un moteur ou encore d’un rideau. L’arrêt d’une action induit une suite, soit le début d’un nouvel acte.
Tel un voyage plein de péripéties, on navigue pour atteindre la catastase, se frayer un chemin devient inévitable. L’épitase est là, elle est entrain de se produire, parfois elle est interrompue, mise en suspens, d’autres fois elle se poursuit indéfiniment ou nécessite d’être rencontrée par un autre. Tout est question de matières, de construction puis de déconstruction.
Cinq personnalités se jouent de la comédie et leurs œuvres se trouvent orchestrées par une histoire qui leur est propre, transformant le lieu en scène, les visiteurs en spectateurs.
L’exposition induit un avant, un après mais surtout un « pendant », donnant au public le choix d’être désœuvré, ou bien d’être dans l’expectative une fois les lieux quittés.
Avec Julia Berrubé, Reda Boussella, Johanna Cartier, Anatole Pinel et Tarquin Pons
Contact : jhm.cartier gmail.com