Accueil du site > Art & culture... > Conférence. Pourquoi l’histoire de la Bretagne est-elle si mal connue (...)

Conférence. Pourquoi l’histoire de la Bretagne est-elle si mal connue ?

samedi 4 mai 2019 (Date de rédaction antérieure : 4 mai 2019).

Kendeskiñ propose le mercredi 5 juin à 18 heures à la Maison internationale de Rennes, 7 quai Chateaubriand, une conférence dialoguée sur le thème

Pourquoi l’histoire de la Bretagne est-elle si mal connue ?

Petite histoire de l’écriture et de l’enseignement de l’histoire de Bretagne.

Co-animée par Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot, avec l’apport de documents multimédias

Jean-Jacques Monnier, ancien enseignant, docteur d’état, coordinateur de la collection « Histoire » des éditions associatives Skol Vreizh, a enseigné l’histoire de Bretagne aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur. Il a participé à ou écrit plus de 25 ouvrages sur le sujet. Il est l’auteur d’une thèse sur le comportement politique des Bretons.

Depuis 2006, il travaille régulièrement avec le réalisateur Olivier Caillebot pour mettre à la disposition du public la même histoire de la Bretagne sous d’autres formes : émissions de radio, livre audio, DVD, série télévisée, courts métrages documentaires, et surtout conférences.

Olivier Caillebot a été journaliste et animateur de radio, producteur, réalisateur de films, musicien. Ses compétences différentes ont permis à l’équipe de diversifier les supports de l’histoire de la Bretagne et d’atteindre des publics plus divers.

L’histoire de Bretagne intéresse beaucoup, en Bretagne et ailleurs. Dès qu’une émission d’histoire en parle à la radio ou à la télé, elle connaît un grand succès d’audience. Pourtant, 70% des Bretons considèrent qu’ils ne connaissent presque pas leur histoire. Pointés du doigt, les programmes scolaires, l’école à tous les niveaux.

D’où vient cette situation étonnante d’un silence presque généralisé ?

Il y a le poids de l’histoire, surtout d’un pouvoir central qui s’est bâti sur la méfiance des provinces et des populations, surtout périphériques. Et aussi le poids de la défaite de 1870 qui a conduit à un enseignement nationaliste de la « revanche » avec une histoire faite pour conforter ce nationalisme. Cependant, les « petites patries » avaient encore droit de cité.

Après 1945, et de façon croissante, les politiques imaginent toujours une France menacée par ses voisins et menacée d’éclatement interne. S’y ajoute toujours le rêve d’être une puissance mondiale. « Il n’y a pas de place pour les langues régionales dans une France destinée à marquer l’Europe de son sceau » disait Georges Pompidou. A fortiori pour les histoires régionales.

Pourtant une ouverture aux régions s’est opérée pendant 30 ans à partir de la fin des années 50. Mais elle n’a pas résisté aux réformes et à la psychologie de l’encerclement. Devant les blocages scolaires, toute une stratégie du contournement a été mise en œuvre par des enseignants et le milieu associatif. Mais cette stratégie a des limites d’autant que dans le monde bouleversé d’aujourd’hui, on a besoin de repères géographiques, historiques et culturels au sens large. C’est particulièrement vrai des jeunes.

Exemples multimédias à l’appui, et sous forme de dialogue, Olivier Caillebot et Jean-Jacques Monnier décrypteront l’exception française et ouvriront le débat.

Participation aux frais : 5 euros - 8 euros pour deux (gratuit pour les adhérents de Kendeskiñ)

Information diffusée par Kendeskiñ.

Kendeskiñ est l’association des étudiants du Diplôme d’Études Celtiques. Elle contribue à la promotion de la formation, accueille les nouvelles promotions et organise des journées de restitution des travaux.

https://www.facebook.com/KENDESKIN

Contact : secretaire kendeskin.bzh

Proposer un complément d'infos

Par défaut, SPIP notre CMS est respectueux de la vie privée de ses visiteurs et ne pose pas de cookies de traçages ou publicitaires. Suivre la vie du site RSS 2.0