Une vingtaine de représentants du syndicat SUD-PTT d’ille et Vilaine s’est rendue devant le groupe scolaire jacques Prévert à 9h pour accueillir le premier ministre et lui faire connaître nos revendications en termes de salaires, de lutte contre la précarité et d’avenir de La Poste.
REPOUSSES PAR 25 POLICIERS de LA BAC et 30 GARDES MOBILES.
Les représentants du syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine ont été repoussés sans ménagement sur plus de 200 mètres jusqu’aux Champs manceaux par plus de 50 policiers de la BAC et de gardes mobiles.
Pis encore, ces mêmes policiers ont stationné devant notre local situé au 16 rue des frères Louis et René Moine (en face Sarah Bernhardt) pendant plus d’une demi-heure, alors que tous les militants de SUD-PTT d’Ille et Vilaine se repliait dans leurs locaux.
LA LIBERTE SYNDICALE et le DROIT DE MANIFESTER BAFOUES !
D’après les forces de l’ordre, Le premier ministre et son aréopage de ministres ne voulaient pas que des drapeaux syndicaux soient sur la photo.
Le symbole n’est pas anodin.
Il fallait éloigner le plus possible les représentants des salariés. C’est ce que fait le gouvernement Macron depuis 5 ans et cela lui revient en boomerang (les gilets jaunes hier, la Corse aujourd’hui).
Il fallait museler un syndicat revendicatif en l’encerclant devant son local !!
Pour Castex, l’interlocuteur des syndicats, ce sont la bac et les gardes mobiles.
Le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine ne laissera pas intimider, ni aujourd’hui ni demain.
Nous appelons les salariés et les populations à agir rapidement et vigoureusement pour des augmentations de salaires, pour l’arrêt de la précarité (plus de 20% des effectifs de La Poste sont des intérimaires).
Rennes le 15 mars 2022
Pour le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine
Arnaud Bordier
Serge Bourgin