Les agents du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes sont en grève depuis le 7 novembre dernier à l’appel du syndicat SUD face à la dégradation des conditions de travail et conditions d’accueils des patients.
Voilà 15 jours, que les agents dénoncent la situation de l’hôpital : manque de lits, burn-out, manque d’agents pour assurer en sécurité les soins, violence importante... Les services de l’État (ARS et Préfecture), la direction de l’établissement ou les élus ne peuvent rester sourds à la situation.
Pourtant la situation est bien inacceptable : accueil des patients sur des chaises pendant des heures fautes de lits, orientation de patients vers des établissements extérieurs comme Redon, Dinan mais aussi en Mayenne faute de lits, des chambres dont la température est tellement froide que les patients doivent prendre 4 couvertures...
Ce mardi 21 novembre, les agents (médecins, soignants, techniques, administratifs...) ont porté une grande journée de mobilisation : 3 assemblées générales à destination de tous les agents du CHGR : des unités d’hospitalisation, des centres de consultations extérieurs et des équipes de nuit.
Avec près de 500 grévistes ce mardi, la mobilisation est sans précédent. Sûrement à la hauteur de la dégradation de la situation dans l’établissement.
Que faudra-t-il pour que l’État se bouge ? Du sensationnel ? Un patient qui agresse des personnes en ville ? Un soignant qui se suicide ? Un service qui prend feu ? Un agent qui décède en service car il sera seul pour veiller de nuit dans son service ?
Les agents du CHGR maintiennent leur mobilisation et continuent la grève jusqu’à ce qu’ils soient entendus, à savoir :
- L’ouverture d’un service d’hospitalisation supplémentaire de 20 lits
- L’augmentation du pool d’établissement à hauteur de 15 ETP
- L’amélioration des conditions de travail
- La résorption de l’emploi précaire
- L’octroi de moyens budgétaires à la hauteur des missions de service publics qui incombent à l’établissement
- La résorption des sous-effectifs notamment mis en lumière par les inscriptions au registre des Dangers graves et imminents.
- Une analyse fine des causes de l’absentéisme
- Le retour à 20 RTT annuels
Contact : Tél. : 02 99 87 99 05 – Poste Chgr : 3327 – E-mail : sudchgr gmail.com