Depuis la signature des accords dits ‘Ségur’, un certain nombre d’Établissements Publics Hospitaliers se retrouvent dans une situation pour le moins ubuesque.
En effet, des soignants (infirmiers, aides-soignants, ash, éducateurs…) se retrouvent exclus de l’une des mesures actées dans ce protocole concernant une revalorisation des salaires, alors qu’ils sont tous issus de la Fonction Publique Hospitalière.
Cette discrimination liée au secteur d’activité, nie la réalité de terrain et les nombreuses interactions existantes entre secteurs sanitaires et médico-sociaux. Elle génère un sentiment de réelle injustice pour les personnels qui travaillent dans le centre d’addictologie (CSAPA), dans les maisons d’accueil spécialisés (MAS), les établissements de services d’aide au travail (ESAT), dans les services de soins à domicile (SESSAD), …
Cette disparité majeure entrainera des difficultés de recrutement et de mobilité des agents de ces établissements et services. Comment justifier une différence de près de 300 € entre salariés exerçant le même métier mais où l’un des deux à ’la malchance’ de travailler sur le médico-social ?
Ces personnels ont tous travaillé sous plan blanc ou bleu, avec les organisations et les mobilisations qui en découlent. Tous ont lutté contre la Covid-19 et luttent encore avec la reprise de la pandémie.
Dans ces conditions, les agents de la MAS du CHGR ont entamé une grève très suivie depuis près d’un mois pour les agents de nuit et reprise par les équipes de jour depuis plus d’une semaine.
La revendication reste inchangée. Les personnels, soutenus par les syndicats CGT et SUD du CHGR, demandent que tous les agents de la Fonction Publique Hospitalière bénéficient du Complément de Traitement Indiciaire quelle que soit leur affectation ou leur établissement, soit l’équivalent de 183 € net
Une Heure d’Info Syndicale se tiendra mardi 3 novembre 2020, à la MAS de Thorigné-Fouillard à partir de 14h30. Des actions seront proposées afin d’obtenir satisfaction sur cette revendication :
CGT / SUD